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HISTOIRE DE LA MEDECINE ET DES SECOURS ROUTIERS. Des hommes, des techniques, des combats

HISTOIRE DE  LA MEDECINE ET DES SECOURS ROUTIERS. Des hommes, des techniques, des combats

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Date d'ajout : lundi 19 septembre 2011

par L'AUTOMOBILE juillet 2011

LES CHAMPIONS DE L’URGENCE

Dix minutes en ville, vingt minutes en rase campagne... Voilà le délai maximal d'intervention que s'imposent, chaque jour, les professionnels des secours routiers. Qu'ils appartiennent au corps des sapeurs- pompiers ou au Samu, les urgentistes sont des héros de l'ombre dont le professionnalisme est rarement salué officiellement. Pourtant, la diminution du nombre de morts sur la route, nous la devons également à leur savoir-faire, qui n'a jamais cessé de s'aiguiser depuis la Seconde Guerre mondiale. "Les premières améliorations, en matière de sécurité, ont été imaginées par les professionnels de la médecine, révèle Denis Durand de Bousingen, auteur du livre "Histoire de la médecine et des secours routiers" (éditions Heures de France, 144 pages, 18 €). Pare-brise plus solide, fermeture de portières renforcée pour éviter d'être éjecté, ceintures de sécurité, sont autant d'éléments qui ont commerce à rendre les voitures moins dangereuses. Les médecins ont ensuite compris qu'il fallait aller jusqu'à la victime,et lui donner des premiers soins adaptés sur place." Il a fallu aussi éduquer les automobilistes, dont le réflexe a longtemps consisté à extraire la victime de sa voiture, afin de l'amener au plus vite à l'hôpital. "C'est la dernière chose à faire, et cela peut avoir des conséquences terribles en cas de lésion à la tête ou à la colonne vertébrale", rappelle Denis Durand de Bousingen. Sans formation médicale, le mieux est donc de composer le IS ou le 18 sur son téléphone. "Avec l'expérience des années, les anesthésistes-réanimateurs et médecins urgentistes dépêchés sur les accidents sont devenus capables de prononcer un diagnostic très avancé sur place, ce qui permet d'orienter les blessés vers l'établissement hospitalier le plus adapté. Ceux-ci ont plus de chances de s'en sortir, et les risques d'aggravation des traumatismes sont extrêmement limités. Pour autant, selon Denis Durand de Bousingen, "on ne descendra jamais sous la barre des 1500 morts par an. On ne pourra jamais éliminer le facteur malchance (flaque d'huile, mauvaises conditions météo...)".
Denis Durand de Bousingen a travaillé trois ans sur son livre retraçant l'histoire des secours routiers.


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